1) Les verres ne sont pas parfaits. On y trouve des micro-rayures et des micro-bulles invisibles à l'oeil nu mais qui se voient sur les tirages.
2) Le verre attire la poussière. On a beau nettoyer sans arrêt, il y a toujours des poussières. Le Krokus étant un agrandisseur à lumière condensée, au contraire des agrandisseurs à lumière diffuse, la silhouette de ces poussières gâche le plus beau des tirages.
La solution est évidente: Il faut retirer les verres!
Mais comment faire tenir le négatif "entre deux airs" surtout si celui-ci a une fâcheuse tendance à se recroqueviller sur lui-même comme le Forte 400 ou le Fuji Neopan 400?
Réponse: fabriquer un passe-vue ad-hoc.
J'ai fabriqué le mien en coupant dans deux lattes de parquet flottant. Une de 11mm d'épaisseur, l'autre de 8mm, le tout ne devant pas dépasser les 20mm d'épaisseur de la gueule du Krokus. Ce dernier étant équipé de lamelles ressort, on est bon de 15 à 20mm. Pour la largeur il suffit de prévoir le nécessaire pour coller deux rails de guidage chanfreinés à une extrémité. Le carton blanc sert à diminuer le jeu car j'avais prévu trop large. Trois taquets suffisent à maintenir le sandwich. Le négatif est coincé entre les deux faces en chêne dûment aplanies au papier de verre ultrafin. Le plus difficile est le trou rectangulaire au format 56x83mm. Perceuse, scie sauteuse, lime fine et papier de verre. Les adeptes du filet noir pourront couper plus large! J'avais prévu de chanfreiner la découpe mais la lumière tombant verticalement du condenseur, je n'ai pas donné suite. J'avais prévu une charnière pour ouvrir le sandwich. En fait, avec les taquets, il suffit de l'ouvrir de 1mm pour glisser le négatif. Les bords mortaisés du parquet ne sont pas très jolis mais ils facilitent la préhension pour l'ouverture. Le paquet de camel à la même taille que le négatif.
Vue de dessus
Vue de dessous
Le passe-vue ouvert
Positionnement du négatif
Le passe-vue inséré dans le Krokus 3.